En dépit de la persistance de la crise sanitaire, la réouverture des frontières nourrit des espoirs chez les professionnels du tourisme, à l’arrêt depuis plus d’un an.
Le sentiment est partagé par les professionnels du tourisme de santé impactés eux aussi par la fermeture des frontières et les restrictions de voyages.
L’allègement des conditions d’accès des personnes malades arrivant en Tunisie et la tendance des indicateurs sanitaires, si elle se confirme, devraient être perçus comme un signal porteur d’espoirs pour la reprise de cette activité fragilisée du reste par des limites structurelles et réglementaires.
Mais cela ne saurait assurer une relance soutenue des activités de la filière du tourisme en général et du tourisme de santé en particulier sans une refonte totale de leur environnement général et de leurs cadres législatif et réglementaire spécifiques.
L’opportunité est non seulement appropriée mais elle est aussi révélatrice de profondes mutations dans les modèles adoptés jusqu’ici du fait des conséquences de la pandémie sur le comportement des acteurs du secteur et des tendances des marchés.
Aux professionnels de se remobiliser en force de propositions pour anticiper ces changements majeurs à la faveur d’une réorganisation des activités liées au tourisme médical et leur adaptation au contexte de l’après covid.
C’est seulement à ce prix qu’ils pourraient aspirer à faire de la Tunisie la destination de santé qu’ils ont toujours eu l’ambition de la conforter dans un marché international sans doute beaucoup plus effervescent et concurrentiel.